Herbes qui stimulent la glande pituitaire
L'hypophyse joue un rôle important dans la régulation de votre sexualité et de votre fertilité. Il synthétise et libère une large gamme d'hormones qui transmettent des signaux de votre cerveau à votre corps. La maladie et le temps peuvent briser cette communication, selon une analyse de juillet 2008 dans "Aging Research Review". Les remèdes à base de plantes peuvent stimuler la glande pituitaire et inverser le déclin hormonal. Ils peuvent cependant aussi causer des effets secondaires. Parlez à un médecin avant de consommer des herbes médicinales.
Vetch au lait
La vesce au lait, Astragalus membranaceus, est une plante importante dans la médecine traditionnelle chinoise. Les anciens guérisseurs utilisaient cette plante pour traiter un large éventail de maladies, selon un article de février 2003 publié dans «Alternative Medicine Review». Les mécanismes sous-jacents à ces effets restent inconnus, mais la vesce au lait contient une grande quantité de flavonoïdes. Une enquête présentée dans le numéro de janvier 2003 de "Archives of Pharmacal Research" a examiné l'impact de ces substances sur la production d'hormone de croissance. Les chercheurs ont exposé des cellules isolées de l'hypophyse - prélevées sur des rats en bonne santé - à la formononétine ou à une solution saline. La vesce au lait a augmenté l'hormone de croissance par rapport aux témoins. Les extraits n'ont pas causé de toxicité.
Sagebrush
Le sagebrush à une graine, Artemisia monosperma, contient de nombreuses substances ayant des effets médicinaux, selon un article de janvier 2005 paru dans "Phytochemistry". Les médecins du Moyen-Orient utilisaient autrefois les feuilles d’Artemisia pour provoquer un avortement. Ces rapports folkloriques suggèrent que ce remède à base de plantes affecte le système endocrinien. Une étude décrite dans l'édition de mars 2010 du "Journal of Ethnopharmacology" a testé cette hypothèse sur des animaux de laboratoire. Les rates gravides ont reçu des infusions nocturnes de l'herbe ou d'un placebo pendant trois jours. Les extraits d’Artemisia ont augmenté les niveaux circulants d’ocytocine. Sagebrush a également retardé le processus d'accouchement, mais ni la mère ni le fœtus n'ont montré d'effets néfastes de l'herbe.
Lodhra
Lodhra, Symplocos racemosa, pousse naturellement en Inde, où il est utilisé pour guérir les plaies et traiter les troubles menstruels, selon un article paru en mars 2003 dans "International Journal of Lower Extremity Wounds". Les propriétés curatives de cette plante impliquent probablement des hormones libérées par la glande pituitaire. Un article publié dans le numéro de septembre 2004 du "Journal of Ethnopharmacology" évaluait l’impact de Symplocos sur les hormones hypophysaires des rats juvéniles. Les rongeurs ont reçu soit des extraits de lodhra, soit un traitement inerte au cours d’une seule séance d’essai. Par rapport au placebo, le supplément a augmenté l’hormone folliculo-stimulante et l’hormone lutéinisante. Les rats ayant reçu du lodhra n'ont présenté aucun effet secondaire lié au traitement..
Chardon marie
Les cultures traditionnelles utilisaient le chardon-Marie, Silybum marianum, à la fois comme médicament et comme aliment. Selon un article paru en 2010 dans le "Journal de la pharmacie et des sciences pharmaceutiques", cette plante déclenche la production de lait maternel. La prolactine, une hormone hypophysaire, est probablement responsable de ces résultats car elle joue un rôle crucial dans l'allaitement. Une étude publiée dans l'édition de septembre 2009 de "Phytomedicine" a testé l'effet des extraits de Silybum sur la prolactine chez les rongeurs femelles. Les chercheurs ont administré aux rongeurs soit des doses quotidiennes de chardon-Marie, soit un traitement inerte pendant deux semaines. La plante, par rapport au placebo, a augmenté les niveaux de l'hormone hypophysaire sans provoquer d'effets indésirables. Les effets étaient dépendants de la dose, de plus grandes quantités de chardon-Marie entraînant une plus grande libération de prolactine.